Forgeron, un millénaire de perfections

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Rédacteur Michel FLAHAUT – 14 août 2018

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Le forgeage est l’ensemble des techniques permettant d’obtenir une pièce mécanique en appliquant une force importante sur une barre de métal, à froid ou à chaud, afin de la contraindre à épouser la forme voulue.

Ce métier implique un dispositif de frappe (marteau, masse, martinet ou marteau-pilon) et un support (enclume ou matrice).

La forge ne permet pas d’obtenir les mêmes marges de tolérance que l’usinage, elle est réservée aux pièces requérant une forte résistance mais une faible précision (boulonnerie, outillage).

En revanche, les pièces obtenues sont plus résistantes aux contraintes mécaniques car la déformation des métaux engendre un grand nombre de phénomènes métallurgiques, tant au niveau microscopique que macroscopique. Parmi ces phénomènes on trouve notamment le corroyage, qui lui-même est à l’origine du fibrage du métal.

 

Les principales opérations de forgeage

Le dégorgeage :

Cela consiste à étirer le métal en cherchant à conserver une largeur importante ;  Pour cela on emploie un dégorgeoir.

L’étirage :

Cela vise à allonger une barre métallique par réduction de sa section. Réalisé sur la bigorne ronde puis fini sur la table de l’enclume.

Le poinçonnage :

Cela consiste à percer le métal à chaud pour y creuser un trou conforme au poinçon utilisé : carré, rond…

Le refoulement :

Cette opération contraire à l’étirage vise à augmenter la section d’origine de la barre pour compenser un manque de matière. Cette opération se fait donc au détriment de la longueur de la barre, en exerçant des chocs à l’extrémité d’une barre portée à température élevée.

Le cintrage :

Cela consiste à aboutir à la formation de différents types de rouleaux (à œil, à noyau, etc…) ;

Le roulage :

Cela s’effectue à l’aide d’un gabarit (faux rouleau), qui peut être le fruit du travail sur un « tas », voire même avec une griffe et un griffon.

L’étampage :

Cela consiste à imprimer un dessin sur une plaque métallique. Cette opération nécessite la réalisation d’une étampe qui permettra de reproduire en plusieurs exemplaires le dessin d’origine.

 

Le forgeron ne se limite pas au marteau et à l’enclume …

Si la forge est constituée d’un foyer, d’un étau et d’une enclume en principaux outils, n’oublions jamais que l’art du travail des métaux, transmis depuis des siècles de forges en forgerons, est complexe, nécessitant un savoir-faire indéniable.

 

Voici une liste non exhaustive des outils de base de l’artisan forgeron :

  • Les marteaux :
    • marteau de forgeron de plusieurs tailles.
    • marteau rivoir
    • marteau à planer
    • marteau de maréchal
    • marteau à repousser
    • marteau à étirer
    • marteau en bois
  • Les pinces de forgerons :
    • pince à mandriner
    • pince Habermann à mandriner
    • pince Hofi-tongs
  • Les griffres de débillardage :
    • existe en différentes tailles
  • Les étampes :
    • étampe dégorgeoir
    • étampe à trancher
  • Les burins :
    • burins plats (différentes tailles)
    • burins ronds (différentes tailles)
  • Les brosses métalliques.
  • Les pinces usuelles.

 

Vous voilà prêt pour exercer le métier de forgeron ou pour partir à la recherche de ce minerais dans les 40 pays qui en produisent. Préférez la Chine, l’Australie, le Brésil ou la Russie qui sont les plus fournis en minerais.

Nous quittons quelques instants la forge familiale pour un chiffre : Plus de 3 500 000 000 000 kilos de fer sont produits par an.

« La ressource n’est pas inépuisable, précise Maxime Sailly, président de la S.A.S SETREM. L’acier se recycle et les circuits de récupération sont en place, d’autant plus que la consommation d’énergie en refonte est bien moindre qu’en extraction du minerai brut et que la qualité finale reste inchangée »

Chez SETREM, ce sont les inoxydables qui sont au cœur du métier, des métaux dits ‘propres’ car d’une longévité de vie bien supérieure aux aciers.

Le fer coule dans les veines SETREM

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Rédaction – Michel FLAHAUT – 02 août 2018

Parmi la liste de métaux connus, le plus usité et le plus répandu est sans conteste le fer. Constitué d’un seul élément chimique et connu depuis des millénaires, ce métal blanc gris ductile, malléable et magnétique fond à 1535°C.

Autre particularité, au contact de l’humidité il se corrode et rouille.

SETREM vous invite à une petite visite guidée, de la fouille à la fonte.

 

Il se dit Ferrum en latin

Le fer est un métal qui en fonction de sa température se présente sous différentes formes dont deux intéressent  les forgerons. A température ambiante sous sa forme solide et aux températures avoisinant les 1000° C sous sa forme malléable.

Il est extrait dans la nature sous forme de minerais ou d’une roche qui contient suffisamment de minéraux pour être exploitable. On le trouve également sous forme d’oxyde notamment l’hématite et la magnétite.

Le fer, l’acier et la fonte contiennent tous trois du carbone dans des proportions différentes : • Le fer pur contient moins de 0.025 % de carbone • L’acier contient entre 0.025 et 2.1 % de carbone • La fonte entre 2.1 et 6.7 % de carbone.

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Extraction du fer

Le fer s’obtient industriellement en réduisant les oxydes contenus dans le minerai par l’action du monoxyde de carbone (CO) provenant du carbone, ceci peut être réalisé par deux méthodes.

Dans un bas fourneau :

  • Depuis l’Âge du fer et jusqu’au XIXe siècle dans certaines régions du monde : par réduction du minerai avec du charbon de bois dans un bas fourneau ou bas-foyer, on obtient, sans passer par une phase liquide, une masse hétérogène de fer et d’acier appelée « loupe », « massiot » ou « éponge de fer ». Cette masse de métal brute se forme en incorporant plus ou moins de scories (déchet minéral de la réduction) et de porosités. Afin de rendre le métal propre à l’élaboration d’objets, la « loupe » peut être brisée et triée par type de teneur en carbone ou plus simplement être directement compactée à la forge. Ce travail, dit d’épuration, varie en fonction des régions et des cultures techniques. Globalement, son principe consiste à évacuer la scorie et à souder les différentes parties de la masse de métal. On parle de cinglage pour l’étape consistant à marteler le métal à chaud pour évacuer la scorie et de corroyage pour désigner la fin de l’opération d’épuration, consistant à réaliser plusieurs passes à la forge en repliant et en soudant le métal sur lui-même.

Dans un haut-fourneau :

  • C’est avec le développement des moulins et de la force hydraulique, que la lignée technique du haut-fourneau a pu se développer et s’est globalement imposée sur celle du bas-fourneau. La principale différence dans ce procédé est la réduction des oxydes de fer à une température supérieur au point de fusion du fer. Le métal est produit en phase liquide, formant la fonte. Dans ce cas, les déchets minéraux, appelés laitiers, sont séparés du métal.

Le BIM, une révolution numérique au service de la construction ?

19 juin 2018 – rédaction Michel Flahaut

Le Building Information Modeling est une méthode de travail qui consiste à regrouper l’ensemble des données d’une construction au sein d’une même maquette numérique. Toutes les informations ainsi enregistrées permettent de configurer, d’adapter et de suivre chaque pièce d’un puzzle complexe. Si l’assemblage 3D n’a plus de secret pour le monde de la construction, les avancées de cette technique consistent clairement dans la prise en compte d’un nombre indéfini de paramètres dans la gestion d’un produit, de la création au démantèlement final.

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« En intégrant les paramètres RDM de chaque pièce dans une création mécanique, on peut supposer que l’intelligence numérique saura alerter sur un sous dimensionnement d’objet ou mieux, qu’elle serait capable de proposer des alternatives de fabrication ».

Pour St Gobain, acteur leader dans le monde de la construction, le BIM est une réalité qui répond à de très nombreux avantages tout au long du cycle d’un projet.

Il faut voir le BIM tout d’abord comme un outil collaboratif dans lequel, en phase conception, ingénieurs, architectes et maitres d’œuvres dessinent avec une grande précision les attentes du client. En cela, la bibliothèque gratuite d’objets enrichie par St Gobain répond à une attente collective.

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En phase appel d’offre, entreprises et bureaux d’études peuvent répondre sur des critères rigoureusement déterminés, apporter des solutions techniques alternatives et surtout, répondre au plus juste prix.

La maquette numérique du projet vie avec lui et la conception permet encore de l’enrichir d’informations sur les matériaux utilisés et leur mise en œuvre, ce qui profitera à une exploitation optimale de l’ouvrage.

Enfin la fin de vie de ce projet pourra tout autant être pensée et optimisée grâce à la continuité d’informations collaboratives.

 

Dans ces aventures qui ouvrent à de multiples horizons, SETREM ne manquera pas de jouer sa carte d’entreprise de pointe. Parce qu’elle utilise aujourd’hui les techniques de pointe dans l’usinage laser et numérique, SETREM est à même de participer pleinement aux projets novateurs de ses partenaires.

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SETREM : Des solutions face à la surproduction d’aciers

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15 mai 2018 – Michel Flahaut – Rédacteur

 

Quand Claude Sailly fonde la SETREM en 1981, le monde extrait, produit et consomme 717 millions de tonnes d’acier. En 1950, le chiffre était de 189 millions, en 2018, avec les relances économiques de toutes parts, il frôlera les 1700 millions.

En tête des pays producteurs, la Chine (808 Millions de Tonnes), le Japon (105 M/T) et l’Inde (95 M/T) suivis par les Etats-Unis (78 M/T) et la Russie (71 M/T). Le premier Européen est l’Allemagne (42 M/T) quand la France se place quinzième avec 14 millions de tonnes.

Le problème n’est pas le tonnage de production mais bien la surconsommation de l’ensemble des pays industrialisés et des pays émergeants, au point que les chiffres ne peuvent que porter à l’évidence une déraison internationale.

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 » La SETREM, grande consommatrice d’inoxydables détient au moins par là l’avantage de concevoir des produits à durabilité très élevée. « 

La France consomme 200 millions de tonnes d’acier, la chine plus de 1200 M/T, les Etats-Unis 282 M/T …

En clair, les chiffres sont dans le rouge et l’équilibre boursier n’est dû qu’à la faible consommation des pays du sud qui sont également des ‘producteurs excédents’ d’aciers.

Au vu de la courbe exponentielle de consommation et des besoins, il était urgent de réagir. C’est ce qu’ont fait les instances Européennes, appuyées par les syndicats et les entreprises de la métallurgie.

Selon les ingénieurs de APEAL, les procédés de recyclage s’améliorent très rapidement, si bien qu’en Europe, les emballages acier ont connu un taux de recyclage de 74% en 2014, un record en constante augmentation.

« L’acier recyclé pour fabriquer des aciers neufs permet de faire une économie d’énergie considérable, insiste Maxime Sailly, L’impact environnemental est loin d’être neutre »

Au gain d’énergie s’ajoute la qualité de vie de la main d’œuvre qui s’en trouve améliorée.

En effet, le recyclage passe le plus souvent par des circuits courts et garanti alors un travail décent et de qualité pour le personnel à l’opposé des filières d’extraction de minerais reconnues pour leur dangerosité.

Considéré comme un ‘matériaux permanent’ l’acier est réutilisé, refondu sans problèmes du fait que ces actions répétées n’altèrent en rien ses qualités.

« Pour les utilisateurs de matières premières que nous sommes, la qualité du produit travaillé est primordiale. L’acier pour emballage peut être recyclé à l’infini puisqu’il fait ensuite l’objet d’un traitement spécifique. Pour les matériaux que nous utilisons, ils peuvent être constitués d’une part d’acier recyclé mais dans tous les cas, ils sont calibrés et garantis pour leur destination »

La SETREM, grande consommatrice d’inoxydables détient au moins par là l’avantage de concevoir des produits à durabilité très élevée.

SETREM : La protection des aciers passe par le Thermolaquage

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24 avril 2018 – Michel Flahaut – Rédacteur

Qualité-longévité, le thermolaquage éprouvé depuis plus de 50 ans.

Fin des années 50, l’industrialisation bat son plein et de nombreuses résines thermodurcissables sont utilisées, principalement dans les métiers du bâtiment. Ces poudres dont les résines époxydiques sont fondues, cuites au four et offrent ainsi une résistance intéressante à la corrosion et aux agressions chimiques. Le thermolaquage est né.

La projection électrostatique mise en évidence en 1962 par la société française SAMES permit de doser parfaitement les épaisseurs de la couche déposée. L’application à froid offrant de plus l’avantage d’une utilisation possible sur de très nombreux supports.

« Nous utilisons ce procédé sur le mobilier urbain créé dans notre entreprise, explique Maxime Sailly, président de la S.A.S SETREM, cela nous permet de garantir aux clients une qualité d’application et un choix de coloris important en plus d’une protection sans faille des produits livrés »

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L’absence de solvants, un bon point pour les salariés et pour la planète.

Après dégraissage des pièces, l’application du thermolaquage est le plus souvent réalisée au pistolet électrostatique. Enfin, un passage au four garantira la polymérisation de la poudre thermodurcissable.
« Le choix des résines utilisées est primordial, insiste Maxime, pour l’aspect de finition bien-sûr mais surtout pour la garantie d’une tenue dans le temps et de la dureté du revêtement. Des points essentiels en matière de mobilier urbain »

Pour les moyennes et grandes séries, SETREM peut préférer la technique d’enduction par trempage. Dans tous les cas, le choix du process est évalué avec le thermo-laqueur en fonction de la destination des pièces créées.
D’autres procédés existent et sont appliqués suivant les contraintes client et le rendu d’aspect souhaité. Parfaitement maitrisée, cette technique offre toutefois les garanties de protection de l’environnement et des applicateurs. Parce que SETREM s’inscrit dans les démarches sécuritaires au-delà de la normalisation, c’est naturellement que l’entreprise se tourne depuis toujours vers les techniques les plus qualitatives.