L’influence de la Chine dans notre profession

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DSC08991Nous allons faire une petite parenthèse économique pour vous expliquer comment la Chine peut influencer notre entreprise et bien entendu toute les professions dans le secteur de la métallurgie.

La Chine concentre à elle seule environ 50% du marché de l’acier, aussi bien en termes d’offre que de demande.

Côté offre

L’acier est un alliage métallique composé principalement de fer, et en faible proportion de carbone principalement issu du charbon. La Chine est de loin le premier pays de production d’acier, avec 779 millions de tonnes produites en 2013, représentant 48% de la production mondiale selon les données de la World Steel Association. À noter que la production chinoise est toujours en croissance rapide, avec une augmentation annuelle de l’ordre de 4 à 5% entre 2010 et 2013. Suivent, loin derrière, le Japon (6,8% de la production mondiale), les Etats-Unis (5,4%) et l’Inde (5%).

Côté demande

L’acier est principalement utilisé pour la construction de routes, de chemins de fer, de bâtiments ou d’infrastructures (pilonnes électriques ou ponts par exemple). Autre débouché majeur : l’industrie automobile, où l’acier est néanmoins en concurrence depuis plusieurs années avec l’aluminium dans la réalisation des habitacles. De manière plus annexe, l’acier est également utilisé dans la fabrication d’outils et d’ustensiles de cuisine.

De plus l’acier est fortement utilisé dans la fabrication d’équipements industriels, notre secteur d’activité est donc pleinement concerné par les fluctuations des cours.

La consommation d’acier se répartit géographiquement de manière très semblable à la production. La Chine consomme ainsi 47% de l’acier mondial, ce qui représente à peu près son volume de production. La consommation européenne (UE) d’acier représente quant à elle 9,3% de la demande totale, et celle de l’Amérique du Nord est de  8,7%.

Evolution des prix

Les cours de l’acier sont particulièrement dépendants du dynamisme économique de la Chine, qui concentre la moitié du marché à elle seule. Pour cette raison, les prix avaient atteint un pic au-delà des 1000 USD par tonne au milieu de l’année 2008, où la croissance annuelle du pays était encore à deux chiffres. La même année, les cours de l’acier ont été divisés par quatre par rapport à leur pic (atteignant 250 USD/tonne), les anticipations de croissance mondiale ayant été fortement revues à la baisse avec la crise économique. De 2009 à 2011, les prix de l’acier sont progressivement remontés au-dessus des 600 USD/tonne, avant de connaître une forte phase de baisse au cours de l’année 2012, atteignant les 100 USD/tonne avec le regain d’incertitudes économiques. Depuis, les cours sont rapidement repartis à la hausse avant de connaître une nouvelle baisse très significative en début d’année 2015 avec le ralentissement de la croissance chinoise.

Comme vous le voyez, non seulement nous importons beaucoup de produits de Chine, que ça soit dans notre quotidien que dans l’industrie. Mais dans ce dernier domaine, les prix des matières premières sont extrêmement dépendants de l’économie chinoise, ce qui explique des hausses ou baisses brutales qui influent sur toute notre industrie.

Certification MASE

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logo-maseLa certification MASE a pour objectif de réduire les risques au travail, quelque soit l’activité de l’entreprise. Pour atteindre cet objectif, un référentiel implique de :
  • Lister les risques et prendre des actions pour les réduire
  • Former et informer le personnel
  • Mettre en place des indicateurs pour mesurer les incidents et accidents au travail
  • Mieux connaître la réglementation
En résumé mettre en place un système d’amélioration continue pour réduire les risques au travail
La certification MASE est donc composée de 2 parties principales qui fournissent à l’entreprise l’ensemble des informations nécessaires à la construction ou à l’amélioration de son système de management de la sécurité. Activement engagée depuis mars 2007 dans une démarche d’amélioration continue de la sécurité, de la santé et de l’environnement, SETREM a été certifiée une première fois selon le référentiel commun MASE-UIC le 15 mai 2009, certification renouvelée sans faille depuis lors, grâce à un système en constante évolution.
Nous sommes fiers de vous annoncer que la confiance de l’association MASE nous a été renouvelée pour une durée de 3 ans à compter du 13 mais 2016. La rigueur et la motivation dont nous faisons preuve dans l’application de notre système MASE nous permettent d’atteindre des résultats historiques depuis la création de l’entreprise :
  • 0 accident avec arrêt depuis le 27/05/2013
  • Seuls 2 accidents sans arrêt depuis 2013
La prise en compte de la sécurité de la santé et de l’environnement dans notre entreprise est plus qu’une évidence, c’est une réelle source de progrès !

Une usine de biotechnologies à Saint-Laurent-Blangy

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slbAprès l’arrivée d’Orchestra, Une nouvelle usine va bientôt s’élever à l’Actiparc à Saint-Laurent-Blangy : une entreprise de biotechnologies de pointe, fabriquant des dérivées du plasma qui seront utilisées dans le monde entier pour soigner les maladies sanguines.
Cette nouvelle implantation sera créatrice de plus de 500 emplois dans un secteur de hautes qualifications.En plus des 500 emplois prévus dans leur usine de neuf hectares, le secteur attend des retombées économiques certaines. Il en est ainsi du maire de Saint-Laurent-Blangy, Nicolas Desfachelle qui a conscience des retombées directes et indirectes, dans les secteurs du BTP, de la logistique… »
C’est un bon coup de pub aussi pour l’arrageois qui investit massivement dans Actiparc et pour le développement économique de la région. Je vous invite à retrouver les informations complètes sur le site de La Voix du Nord.
Avec ses compétences en fabrication et montage d’équipements chaudronnés, SETREM espère pouvoir participer à la création de cette usine. Nous vous tiendrons bien entendu informés de l’évolution de cette implantation.

Convoi exceptionnel

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Ce 9 février 2016, un convoi exceptionnel a quitté l’usine SETREM de Saint Laurent Blangy, en destination de la République Tchèque.

C’est un récupérateur de chaleur, de 18 mètres de long, pour un poids de 17 tonnes, qui vient d’être terminé et qui arrivera dans quelques jours sur ton site final. La sortie de l’usine n’est pas une simple affaire, le convoi prend la route en direction de la Pologne, et fera donc connaissance avec les multiples ronds-points qui caractérisent les routes de France.

Cette réalisation est destinée à l’usine Saint Gobain, et a demandé plus de 1800 heures de travail. Malgré l’impressionnant volume de cette structure, l’équipe de SETREM a travaillé avec précision dans tous les détails de la réalisation. C’est en effet impressionnant de voir la finesse des travaux sur ces mastodontes de métal.

Cet ouvrage terminé laissera donc place à une autre réalisation que nos vous présenterons bientôt.

Merci au passage à la Voix du Nord pour son article le jour même de la sortie.

 

Un convoi impressionnant en perspective.

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 Nous vous présentons aujourd’hui un chantier en cours dans l’usine SETREM de Saint Laurent Blangy. En voici les principaux éléments en cours de fabrication.

Lorsque vous entrez dans l’atelier, vous avez l’impression que l’on construit des éléments de fusées ou d’immenses réacteurs. Mais non, la NASA n’a pas encore envahi Saint Laurent Blangy.

Voici donc une brève présentation de ces ouvrages réalisés et de leur destination. Setrem conforte donc, au niveau régional, sa place dans l’exportation de son savoir faire et de sa technicité.

DSC00471La photographie ci-dessus est celle d’un récupérateur de chaleur pour l’industrie verrière à destination de la Pologne. Le principe se base sur l’échange entre l’air et les fumées. L’équipement est au stade final de la fabrication en attente de réalisation du béton réfractaire.

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Ici, il s’agit également d’un récupérateur pour l’industrie verrière à destination de la République Tchèque. La particularité de cet échangeur est sa taille, avec ses 17 mètres de longueur.  C’est en fait le plus long récupérateur fabriqué en un seul élément. Nous ferons un reportage du convoi du chargement et du départ de l’usine qui sera impressionnant.

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Cette vue nous montre un sous élément constituant d’un échangeur à destination de la Pologne. Il entre dans le process d’incinération des boues d’une station d’épuration.

Un jeu de chicanes a pour but de répartir la circulation des fumées et de favoriser l’échange thermique. Des tubes faisant toute la longueur de l’élément seront raccordés et passeront donc dans chaque ouverture. Patience et précision !